
Pousser les seniors à s'interroger sur leur prochaine tranche de vie
Economie des seniors
Mis à jour le 17 janvier 2017
Une étude montre que les jeunes seniors ne souhaitent pas penser à leur vieillissement. Le ministère de la Santé lance une campagne de sensibilisation.
Les jeunes seniors ne souhaitent pas anticiper leur fin de vie et l’évolution de leur santé.
C’est le constat réalisé par la Fondation Médéric Alzheimer avec l’enquête PATED 2, réalisée en avril 2016 auprès de seniors de 50 à 79 ans. Cette étude montre que ces jeunes seniors n’anticipent pas leur avancée en âge et une possible perte d’autonomie.
- 63% déclarent ne pas être du tout préoccupés par ce qu’ils deviendront après 80 ans
- 42 % ne souhaitent pas entendre parler du risque d’être un jour dépendant
Pourtant, anticiper sa fin de vie permet d’en garder les rennes et de ne pas subir son vieillissement. C’est pourquoi le ministère de la Santé a lancé une campagne de sensibilisation pour pousser les seniors à s’interroger et à en parler avec leur proches ou médecins. Le site parlons-fin-de-vie.fr a pour but de pousser au dialogue.
Ce dialogue est également indispensable pour déclencher des discussions sur les conditions de vie pendant l’avancée en âge, sur les besoins en termes de logement, de déplacement ou d’aide, la crainte d’être seul...
Engager le dialogue sur la fin de vie, c’est permettre d’initier une discussion beaucoup plus large sur le bien vieillir au quotidien, dont les personnes âgées ont grand besoin.