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Aidants : venez souffler dans les résidences DOMITYS

Aidants : venez souffler dans les résidences DOMITYS

Vie en résidence

Mis à jour le 12 octobre 2017

Cela vous avait peut-être échappé, mais la Journée Nationale des Aidants en est déjà sa 8e édition. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour « aider les aidants ». La loi ASV du 28 décembre 2015 a fraîchement reconnu le statut d’aidant. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

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Vieillissement accéléré, maladie, entrée précoce dans la dépendance, fatigue et stress sont régulièrement pointés du doigt chez les aidants. Les chiffres de l’Association française des Aidants en attestent. 

Les aidants à bout de souffle 

D’après l’enquête sur la santé des aidants (février 2016), 48% d’entre eux rencontrent des problèmes de santé en général. 59% éprouvent un sentiment de solitude. 61% connaissent des troubles du sommeil. Et 63,5% souffrent de douleurs physiques. 

Autant de facteurs qui peuvent favoriser la perte d’autonomie. Bien souvent (dans 44% des cas selon l’enquête HSA), l’aidant est le conjoint… dont l’âge n’est généralement pas si éloigné de celui de la personne aidée.  

Des solutions de répit encore insuffisantes 

Fatigués, les aidants informels se sentent aussi souvent abandonnés et livrés à eux-mêmes. D’après un baromètre Carac/OpinionWay (mars 2017), près de 60% des aidants ne savent pas où s’adresser pour s’informer et bénéficier des aides auxquelles ils ont droit. 

Pour Claudie Kulak, présidente de l’Association Journée Nationale des Aidants, il faut que ces derniers « aient le réflexe de se rapprocher des structures locales comme leur mairie, les associations, leur mutuelle, leur assurance ». Plus facile à dire qu’à faire. 

La récente loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, dite « loi ASV », est venue donner quelques lignes directrices en créant un dispositif à 3 niveaux :

  • La création d’un statut d’aidant, dont les rôle et missions sont définis par la loi.
     
  • L’instauration d’un « congé de proche aidant ». 47% des aidants occupent par ailleurs un emploi. Le congé de proche aidant est destiné à les soulager en leur permettant d’interrompre une activité professionnelle pendant une période d’1 an maximum afin de venir en aide à un proche.
     
  • Un forfait de 500 € par an pour financer un séjour de répit dans une structure adaptée (pour l’aidant ou la personne aidée). 

Cette mesure est un premier pas. Mais l’offre d’hébergement est loin d’être à la hauteur pour satisfaire une demande colossale – on dénombre près de 4 millions de personnes intervenant quotidiennement auprès de seniors. 

Séjour temporaire : et pourquoi pas ?   

Or, les résidences services seniors DOMITYS proposent depuis plusieurs années déjà des séjours temporaires dont la durée varie de quelques jours à quelques semaines.

  • Ces séjours permettent à une personne âgée de séjourner dans un appartement déjà meublé et décoré. Les services proposés (blanchisserie, restauration mais aussi animations, activités physiques) permettent à l’aidant de goûter un repos bien mérité.
     
  • Surtout, ces séjours temporaires permettent de rompre l’isolement dans lequel sombrent parfois certains aidants. Lorsque l’état de la personne avec qui on vit se dégrade et que le dialogue devient de plus en plus difficile, on perd l’habitude de parler de soi… et de prendre soin de soi. Autant de réflexes qu’il faut réapprendre. Les séjours de répit sont faits pour cela. 

Les solutions de répit pour les aidants ne pourront se développer que s’il existe une organisation en face permettant d’accueillir la personne aidée pendant le laps de temps que dure le séjour de répit. D’où la nécessité de partenariats au niveau local.

« Il y a énormément de ressources sur les territoires, des initiatives originales portées par des structures associatives qui mériteraient d’être dupliquées et essaimées. », conclut Claudie Kulak avec optimisme.

 

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