Maîtriser son budget logement à la retraite
Bien vivre
Mis à jour le 3 août 2017
Dans un rapport de 2014, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) soulignait la part élevée des dépenses d’habitation dans le budget des retraités : charges liées au logement, chauffage, travaux d’entretien courant, services domestiques… Un constat qui trouverait son explication, toujours selon le COR, dans le mode de vie plus « casanier » des 75 ans et plus. Or, le passage à la retraite peut signifier une baisse de revenus. Sans compter que le logement peut paraître bien grand et difficile à entretenir suite au départ des enfants ou au décès du conjoint. Maîtriser son budget logement à la retraite est donc indispensable.
Thérèse, 84 ans, est veuve depuis peu. Ses deux enfants, eux, ont quitté le nid familial depuis de nombreuses années.
Thérèse a donc bien du mal à imaginer comment elle pourrait entretenir seule sa grande maison de la banlieue de Lille. Sans compter qu’elle aimerait désormais quitter ce lieu empli de souvenirs qui lui rappellent son mari et située à l’écart des réseaux de transport en commun. Pour Thérèse, changer de logement relève autant du choix de vie que de l’impératif financier.
Maison ou appartement : l’addition peut vite devenir salée
Qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement, l’addition peut vite grimper en flèche et devenir insoutenable, notamment lorsqu’on est seul(e) à assumer toutes ces dépenses :
- Travaux d’entretien courant et de réparation (ménage, jardin…) ;
- Eau, gaz, électricité et autres combustibles ;
- Assurances et divers contrats d’abonnement (sécurité, téléassistance…) ;
- Dépenses d’entretien et de remplacement des équipements de la maison ;
- Impôts locaux (taxe foncière lorsqu’on est propriétaire, taxe d’habitation…) ;
- Eventuels travaux d’adaptation à la perte d’autonomie (pose d’une barre de maintien dans l’escalier ou les toilettes, aménagement de la salle de bain…) ;
- Etc.
L’ensemble de ces dépenses représente plus d’un tiers du budget des 75 ans et plus d’après l’Insee. Mais on pourrait aussi y ajouter les dépenses de transport, lorsque les services de proximité sont difficilement accessibles.
Besoin d’un logement plus petit… mais mieux pensé
Au-delà de l’aspect financier, le logement peut devenir un boulet au pied des seniors qui se sentent perdus dans un logement devenu trop grand, trop complexe à entretenir. La crainte de ne pas y arriver est très répandue.
Puis, la maison ou l’appartement peuvent se révéler inadaptés à l’avancée en âge. Pourra-t-on encore, demain, monter cet escalier qui monte à la chambre du premier étage ? Pourra-t-on encore, après-demain, enjamber cette baignoire dans la salle de bain ?
Dans ces conditions, emménager dans un logement plus petit mais mieux pensé peut se révéler la meilleure des solutions. Un moyen de réduire son budget logement tout en abordant l’avenir plus sereinement. D’autant qu’il est nécessaire de libérer les logements plus grands pour les familles à l’étroit dans leur deux-pièces ou trois-pièces… C’est ce que les Britanniques appellent le downsizing.
Un budget logement maîtrisé en résidence seniors
En résidence seniors, les choses deviennent considérablement plus simples. Chez DOMITYS, par exemple, votre loyer DOMITYS inclut vos charges locatives et l’accès aux espaces Club (salon/bibliothèque, salle de fitness, piscine…). Le montant que vous payez chaque mois est connu à l’avance. Se séparer de son ancien logement pour emménager dans une résidence seniors est un choix de plus en plus partagé. Et vous, êtes-vous prêts à sauter le pas ?
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