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Le livret A a-t-il du plomb dans l'aile ?

Le livret A a-t-il du plomb dans l'aile ?

Patrimoine

Mis à jour le 7 novembre 2017

Les épargnants se sont détournés du livret A à la rentrée 2017. Ils ont probablement cherché à anticiper une annonce faite le 13 septembre par le Premier ministre Edouard Philippe. Lors d’une intervention télévisée, celui-ci a fait part de l’intention du gouvernement de « stabiliser » le taux du livret A à 0,75% pendant un ou deux ans. Quel placement privilégier dans ce contexte ?

Les chiffres de la Caisse des Dépôts viennent de tomber. Au mois de septembre 2017, les retraits ont été supérieurs aux dépôts pour le livret A. 

Des retraits supérieurs aux dépôts 

Le livret A a subi à la rentrée une décollecte de 120 millions d’euros. C’est un grand changement car cette décollecte met fin à un cycle de neuf mois de collecte ininterrompue. On observe le même phénomène de décollecte pour le petit frère du livret A, le livret développement durable et solidaire (LDDS), qui accuse un recul encore plus marqué (-460 millions d’euros). 

Ce constat s’explique en partie par les dépenses de rentrée, qui amènent classiquement les Français à puiser dans leur bas de laine pour acheter cartables et autres livres scolaires. Mais, dans un environnement de taux bas favorable au livret A (auquel vient s’ajouter l’effritement des rendements des autres produits traditionnels, comme l’assurance-vie), on aurait pu s’attendre à une baisse de moindre ampleur. 

Vers une stabilisation du taux du livret A 

En prenant leurs distances avec le livret A, les épargnants ont probablement cherché à anticiper une annonce faite par le Premier ministre Edouard Philippe le 13 septembre. Le gouvernement envisagerait de « stabiliser » le taux du livret A à 0,75% pendant un ou deux ans.  

L’objectif ? Donner un coup de boost à la construction de logements sociaux et permettre ainsi de stabiliser les loyers dans le parc social. Les ressources du livret A financent en effet, sous forme de prêts long terme, le logement social et, plus largement, la politique de la ville.  

Cette décision va-t-elle porter un coup de grâce à un placement qui semblait jusqu’ici plutôt bien tirer son épingle du jeu ? L’épargne réglementée (livret A, LDDS…) peut-elle aujourd’hui encore être considérée comme un placement ? 

L’épargne réglementée : toujours un bon placement ? 

Pour certains, le livret A va coûter plus cher qu’il ne rapporte.

  • Le livret A n’est rémunérateur que si son taux excède l’inflation. Or, sur plusieurs mois de l’année, l’inflation a été supérieure au taux du livret A, entraînant une perte nette pour les détenteurs de ce produit d’épargne liquide.
     
  • La situation pourrait ne pas s’arranger. Après 0,3% en 2016, la Banque de France prévoit une inflation à 1,2% en 2017 et 2018, puis 1,4% en 2019. Soit une inflation très largement supérieure au 0,75% que rapporte le livret A.  

L’épargne réglementée devient dès lors un support d’épargne uniquement destiné à recevoir votre épargne de précaution. L’investisseur à la recherche de rendement se tournera vers d’autres produits locatifs tels que l’immobilier locatif.  

Les résidences services seniors DOMITYS, par exemple, vous proposent une rentabilité de 4% et plus. Et, si votre capital placé sur un livret A est protégé, sachez que vos revenus sont garantis dans le cadre du bail commercial que vous signez avec l’exploitant de résidences services seniors. De quoi combiner utilement rendement et sécurité !

 

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