Crédit immobilier : comment se porte le marché ?
Patrimoine
Mis à jour le 26 mars 2021
Les taux de crédit immobilier demeurent très faibles. C’est une bonne nouvelle pour les investisseurs, d’autant plus que les conditions d’octroi viennent d’être assouplies.
La crise sanitaire et économique contribue au maintien des taux bas dans toute la zone Euro. Selon les courtiers, ces derniers ne devraient pas remonter en 2021. Une aubaine pour les particuliers souhaitant investir, y compris pour les budgets d’investissement modérés. Depuis décembre 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) lance une série de recommandations aux banques visant à assouplir les conditions d’octroi.
Des taux de crédit immobilier bas
C’est la bonne nouvelle de 2021 pour les emprunteurs. Les taux de crédit immobilier devraient rester très faibles tout au long de l’année. Ils continuent même de reculer. Ainsi, en février 2021, selon l’observatoire Crédit Logement CSA, les taux de crédit immobilier sont estimés en moyenne à 1,14% toutes durées confondues hors frais d’assurance.
Les raisons de ce maintien des taux bas s’expliquent par la crise sanitaire qui pèse sur le secteur financier. La Banque Centrale européenne est bien décidée à maintenir une politique de taux bas sur l’ensemble du Vieux Continent pour soutenir les ménages générant ainsi un contexte favorable à l’investissement immobilier. Cette situation est d’autant plus intéressante pour les investisseurs qui veulent investir pour louer. Ils profitent, depuis la mi-décembre 2020, d’un assouplissement des conditions d’octroi des banques.
Crédit immobilier : des conditions d’octroi assouplies
Sous la pression des professionnels de l’immobilier, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a décidé de revoir ses recommandations formulées aux banques en matière de prêts immobiliers. Promoteurs et agents immobiliers s’inquiétaient de voir le nombre de refus de prêts augmenter et craignaient de voir le marché immobilier, notamment dans le neuf, se paralyser totalement dans les mois à venir.
Depuis, les nouvelles recommandations du HCSF instaurent un taux d’effort maximum de 35 % pour les emprunteurs et non plus de 33 %. Le taux d’effort correspond à la part des mensualités par rapport aux revenus du ménage.
Autre nouveauté, la durée maximale des prêts accordés passe désormais à 27 ans contre 25 ans auparavant. Enfin, le taux de flexibilité accordé aux banques est maintenant de 20 % contre 15 % avant la mi-décembre. Cette nouvelle donne devrait permettre à de nombreux investisseurs de franchir le pas et de s’orienter, entre autres placements, vers les résidences services seniors.
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