La pierre, meilleur placement sur longue période
Investissement locatif
Mis à jour le 30 mai 2017
Quel est le placement préféré des Français en 2017 ? La réponse vient de nous être donnée par l’institut de sondages OpinionWay. La pierre est de loin le placement numéro un dans le cœur des Français (à 60%). Loin d’être sectaires en la matière, ils envisagent l’immobilier comme un placement aux multiples facettes : 34% prévoient d’acheter un logement quand 18% disent plébisciter l’épargne immobilière (à 18%) ou l’investissement dans une société civile de placement immobilier (à 8%).
L’immobilier caracole en tête, devant l’assurance vie et les livrets réglementés. Les performances de la pierre à long terme expliquent en grande partie ce succès.
Deux études à connaître pour investir dans la pierre
Deux études ont marqué les esprits ces dernières années, mettant en lumière les performances de la pierre sur longue période :
- La première, on la doit au courtier MeilleurTaux qui a travaillé de concert avec le cabinet Asterès pour déterminer quel est le placement le plus rentable sur 20 ans ;
- La seconde a été pilotée par l’Institut de l’Epargne immobilière et foncière (IEIF), qui a comparé les performances de différents placements sur 40 ans (1974-2014).
L’immobilier surclasse les autres placements depuis 1990-1995
D’après l’étude Asterès pour MeilleurTaux, le décrochage entre l’immobilier et les placements concurrents (bourse, obligations, Sicav monétaires, assurance vie fonds euros, livret A, or…) s’est opéré dans les années 1990 : « Avant 1995, investir dans un portefeuille d’actions représentatif du CAC 40 pour une durée de 10 ans était plus rentable que d’investir dans l’immobilier. »
Les performances hors normes de l’immobilier s’expliquent notamment par l’effet de levier du crédit et les qualités intrinsèques de cet actif, qui a cumulé forte demande et offre insuffisante pour combler les besoins. Cerise sur le gâteau, la pierre a fait mieux que les autres placements tout en offrant une moindre volatilité. Les conclusions de cette première étude se veulent rassurantes, en particulier pour l’investissement locatif qui devrait continuer à procurer des « revenus stables ».
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La très faible volatilité de la pierre
C’est justement sur la capacité de l’immobilier à assurer un rendement stable et sûr qu’insiste l’étude de l’IEIF. L’organisme identifie différentes familles de volatilité sur 5, 10, 15, 20, 30 et 40 ans. « Les actifs immobiliers "physiques" (logement, bureaux) présentent une volatilité légèrement supérieure à celle des obligations, mais très nettement inférieure à celle des actifs boursiers. », conclut-il.
L’étude propose ensuite plusieurs portefeuilles construits en fonction de différents profils de risque. Dans le portefeuille présentant le meilleur rapport en termes de rentabilité ajustée au risque, l’immobilier représente 42% des actifs investis. « Pour des niveaux supérieurs de performance, la part en logement continue de progresser et la part en obligations diminue au bénéfice de l’immobilier coté. », ajoute l’IEIF.
L’immobilier combine ainsi tous les avantages : un rendement élevé, un niveau de risque maîtrisé et une visibilité sur le long terme qui en fait le placement idéal pour la retraite.
